Rencontre avec Arthur Lapeyrère, data scientist à la direction de l’immobilier de l’État

Transcription

Je m'appelle Arthur, je travaille au sein de la direction de l'immobilier de l'État en tant que data scientist.

Mon travail consiste à manipuler et analyser de grandes bases de données à l’aide de logiciels puissants, un peu comme des super tableurs Excel.
Mon rôle est de permettre la prise de décision stratégique, en transformant les données brutes issues de nos 200 000 bâtiments en indicateurs opérationnels.
On parle ici de mètres carrés, d’euros, de kilowattheures, de gaz à effet de serre, ou encore de mètres carrés par agent, que nous restituons sous forme de graphiques, de tableaux de bord ou de synthèses.
Nous réalisons aussi des analyses à l’aide de modèles d’apprentissage automatisé, donc d’intelligence artificielle.
Ce type d’analyse permet de flécher les investissements de rénovation, de transformation et de mieux cibler les futures ventes.

Le fil rouge de mon parcours professionnel, c’est l’utilisation d’outils numériques pour améliorer la productivité du bâtiment et de l’immobilier.
Cela vise à maximiser et à maîtriser le coût, les délais et la qualité d’un projet, tout en réduisant son impact environnemental.

Quoi de mieux que la DIE, qui possède le plus grand parc immobilier européen, 97 millions de mètres carrés et 2,6 millions de tonnes équivalent CO₂, pour avoir un réel impact sur l’immobilier français ?
Les travaux que nous menons au sein de l’équipe projet participent à la démocratisation de l’accès à la donnée et à la diffusion d’une véritable culture de la donnée.
Ceci s’inscrit dans un contexte complexe, mais très stimulant.

Ce que je trouve particulièrement intéressant à la DIE, c’est la richesse du collectif : un ensemble très hétérogène de profils issus d’horizons variés, privé, public, entrepreneurial, et de métiers différents : architectes, asset managers, juristes, comptables.
Ce collectif est une véritable force pour affronter les grands défis que nous connaissons aujourd’hui : réduire l’impact environnemental du parc immobilier de l’État, diminuer son coût pour le contribuable et garantir une meilleure qualité de travail pour les agents publics.

Je suis très fier de faire partie de cette talentueuse équipe qui travaille à la création de la foncière de l’État, pour accélérer la transformation du parc public.
C’est un projet ambitieux que je résumerais en trois mots : responsabilité, impact, continuité.