Rencontre avec Élise Marion, responsable de l’équipe projet à la direction de l’immobilier de l’État

Transcription

Je suis Élise Marion, je suis ingénieure des travaux publics de l'État et urbaniste, et j'ai rejoint la direction de l'immobilier de l'État en décembre 2024 comme responsable de l'équipe projet.

Auparavant, j'étais au ministère de la Transition écologique où j'ai créé et dirigé un service dédié à l'accompagnement des territoires et qui faisait le lien entre l'administration, les services déconcentrés et les élus.

L'équipe projet est là pour tester en éclaireur des modes de fonctionnement, pour tester des solutions et venir les déployer ensuite si nécessaire auprès de la DIE, auprès du réseau de la politique immobilière de l'État en région, des ministères et des partenaires comme l’AGILE, l’agence de gestion de l’immobilier de l’État.

Moi aujourd’hui, je travaille sur la nouvelle feuille de route de l’équipe avec deux piliers, deux sujets qui me tiennent vraiment à cœur : un volet d’innovation, notamment grâce à la donnée et au numérique, et le travail collaboratif : la transversalité.

Il faut être à l’écoute, il faut être dans une posture de facilitation, être également apporteur de solutions mais aussi un peu disruptif pour vraiment casser les silos et faire bouger les choses.

Ce que je trouve passionnant avec l’immobilier, c’est la manière dont cette matière vient concentrer des enjeux à la fois techniques, économiques, mais également sociaux.

L’immobilier, c’est le cadre de vie des agents, un cadre de vie qui doit être adaptable et évolutif, mais c’est aussi un formidable levier pour venir réduire la facture environnementale et la facture budgétaire.

Travailler pour l’immobilier de l’État, c’est aussi œuvrer pour l’exemplarité de l’État, c’est prendre soin des agents, prendre soin des usagers de ces services publics, mais aussi prendre soin d’un patrimoine immobilier qui se veut le reflet, le témoin d’une certaine histoire de l’administration.

Pour moi, un des atouts de la DIE, c’est vraiment la richesse des profils, la diversité des expertises qui est valable dans toute la DIE et tout l’écosystème, à commencer par mon équipe.

C’est vrai que cette expertise, cette diversité, elle est vraiment mise à profit au quotidien. Par exemple, quand la Commission européenne refinance le plan de relance qui a été piloté par mon équipe, c’est une réussite qui est collective.

Et de manière assez étonnante, la politique de l’immobilier de l’État, c’est une politique publique qui reste relativement méconnue, alors que c’est aussi un outil, un levier de management et de fédération des équipes qui est extrêmement important.

C’est pour ça que je m’engage dans la formation des futurs cadres de l’État avec l’Institut national du service public notamment.

Pour moi, travailler à la DIE, c’est vraiment travailler pour l’intérêt général. C’est anticiper demain, voire après-demain, et aujourd’hui, on est à ce moment clé pour faire basculer les choses dans le bon sens, à la fois pour le climat mais également pour les finances de l’État.

Je suis convaincue qu’en associant, à bon escient, en dosant parfaitement le numérique mais aussi beaucoup d’humain, on peut vraiment décupler les impacts en matière de sobriété, mais également de désirabilité de l’immobilier public.