Rencontre avec Marion Bessière et Laurence Maurette, chargées de stratégies immobilières à la direction de l’immobilier de l’État

Transcription

Je m'appelle Laurence Maurette.

Je m'appelle Marion Bessière, et nous travaillons depuis deux ans à la direction de l'immobilier de l'État en binôme sur les stratégies immobilières.

Ça fait dix ans que j'ai découvert l'immobilier de l'État, et j'avoue que je n'ai pas vu le temps passer.
Auparavant, j'ai exercé différentes missions au sein du ministère de l'Économie, dans la formation, la conduite du changement et la dépense de l'État aussi.

Ça fait deux ans que j'ai rejoint la direction de l'immobilier de l'État.
Auparavant, j'étais en pôle d'évaluation domaniale en tant qu'apprentie, expérience qui a confirmé mon choix de travailler pour l'immobilier de l'État, et c'est ainsi que j'ai intégré l'École nationale des Finances publiques.

Notre mission avec Marion consiste à accompagner les entités publiques pour qu'elles fassent des choix stratégiques qui permettent d'avoir un parc rénové, sobre sur le plan énergétique et adapté aux besoins des agents et des usagers.

Mais c'est aussi mettre en place des dispositifs de formation pour faire monter en compétences les gestionnaires immobiliers en interministériel.

Sur ces missions, je pense que les compétences clés, c'est déjà d'avoir un sens de l'analyse et d'être méthodique.
Parce qu'en fait, les schémas directeurs peuvent être des documents qui font plus de 200 pages.
Mais c'est aussi être curieuse, pédagogue, et parfois persuasif quand on a des projets un peu plus innovants.

Pour moi, participer à la professionnalisation des acteurs de l'immobilier de l'État est une grande source de motivation.
L'immobilier de l'État, c'est un immobilier en France, mais aussi à l'étranger et dans les outre-mer.
Donc on prend en compte l'éloignement de ces acteurs pour les former aussi.

L’alimentation de la plateforme interministérielle Mentor, via notre collection Immobilier de l'État, participe à répondre à ces besoins.

Et par ailleurs, nous portons avec Laurence un projet de formation à destination des opérateurs de l'État, pour les aider dans l'élaboration de leur stratégie immobilière.
L’étape suivante, c’est de mettre en œuvre cette formation, avec du présentiel et du distanciel.

Pour ce faire, on s'appuie sur l'expérience de Laurence, sur les projets de formation qu'elle a déjà conduits et sur les dernières innovations pédagogiques en la matière.

Ce qui me motive au quotidien, c’est la diversité des acteurs que nous sommes amenées à côtoyer, notamment en interministériel.
C’est également l’absence de routine, car chaque schéma directeur immobilier est un projet en tant que tel, avec des enjeux propres.
Et enfin, j’apprécie l’autonomie dont nous disposons au quotidien pour proposer des dispositifs un peu plus innovants.

Pour moi, agir pour la sobriété, c’est certes avoir un parc qui va être moins important en mètres carrés, mais qui sera peut-être organisé différemment pour s’adapter aux nouvelles modalités de travail.
L’objectif, c’est de proposer de bonnes conditions de travail à la fois aux agents et aux nombreux partenaires que l’on accueille dans nos locaux.
Et, in fine, c’est aussi proposer des locaux plus attractifs pour nos nouveaux collègues qui vont rejoindre la fonction publique.

Pour moi, agir pour la politique immobilière de l’État, c’est, via les analyses et les avis que nous rendons sur les stratégies immobilières, contribuer à un parc plus sobre et plus durable, qui tend vers l’utilisation des énergies renouvelables.
Planifier via ces stratégies permet de gagner en efficacité et en efficience.

Par ailleurs, je porte dès que je peux les missions et la raison d’être de la DIE, notamment via des forums métiers dans des collèges ou des interventions dans les écoles nationales des Finances publiques.

Finalement, travailler pour l’immobilier de l’État, c’est participer à des missions qui sont attractives et qui méritent d’être connues.