Rencontre avec Pélagie Lebrun, chargée de mission à la direction de l’immobilier de l’État

Transcription

Je m'appelle Pélagie Lebrun, je suis chargée de mission au sein de la DIE, du bureau doctrine et stratégie de l'immobilier de l'État.

Je suis en charge d'un certain nombre de sujets transverses liés à la transition écologique des bâtiments de l'État et j'anime également un portefeuille d'asset management de stratégie immobilière concrètement sur le ministère de la Culture, ses opérateurs et les services de l'État en région Bourgogne-Franche-Comté également.

Ça fait quatre ans que je suis à la DIE, je viens du monde du privé, je suis contractuelle de l'État, et auparavant j'ai été pendant dix ans dans un cabinet de conseil généraliste en tant que consultante.

Ma mission au quotidien c'est d'accompagner la fonction immobilière de l'État en mettant à disposition des outils, des méthodologies, en accompagnant leur mise en œuvre aussi.
Et donc ce sont des tâches très variées qui font appel à des domaines de compétences très divers, ça nécessite pas mal de flexibilité.

Par exemple, ça peut être animer un groupe de travail, organiser un webinaire, monter une formation, animer un réseau d'experts interministériels.

Ça peut être aussi piloter complètement des projets de système d'information un peu complexes, en assurer la maîtrise d'œuvre applicative, appuyer leurs déploiements aussi de bout en bout avec tous les aspects de guide utilisateur, de webinaire de présentation, de support aux utilisateurs.

Et pour le volet asset management, c'est aussi faire l'analyse de stratégie immobilière de certaines parties de la fonction immobilière de l'État.

Par exemple, le plus gros chantier que j'ai à mon actif pour l'instant, c'est le chantier d'alimentation d’OPERAT, qui est une plateforme de rapportage réglementaire pour la mise en œuvre de la réglementation qu'on appelle le décret tertiaire.

La DIE a un projet d'alimentation d’OPERAT pour l'ensemble des services et des opérateurs de l'État, et donc j'ai contribué à définir ce chantier de bout en bout, à l'outiller, à faire mettre en œuvre les développements applicatifs nécessaires, à faire tout le support utilisateur et la conduite du changement.

Aujourd'hui, c'est un processus opérationnel qui continue chaque année et sur lequel je continue à accompagner les utilisateurs.

Un autre exemple plus récent : cette année, j'ai élaboré avec une de mes collègues un guide sur les projets photovoltaïques pour les services de l'État, qui explique les tenants et les aboutissants de l'ensemble du sujet, de tous les aspects réglementaires, techniques, administratifs, opérationnels, contractuels, financiers.

Ça permet d'avoir concentré en un seul document l'ensemble des connaissances que les services de l'État ont besoin d'avoir pour commencer à initier ces projets-là.

Ce qui m'intéresse vraiment dans mon poste actuel, c'est sa dimension interministérielle d'abord et le côté vraiment touche à tout, la multiplicité des sujets qu'on est amené à aborder et des angles sous lesquels on les regarde.

Et puis quelque part, être dans l'immobilier, c'est une fonction support, donc je me sens plutôt au service du service public, si vous voyez ce que je veux dire.

Il y a une dimension d'intérêt général qui est forte avec des intermédiaires : j'aide les agents publics à mieux faire leur travail.

Et puis en soi, il y a la dimension de transition écologique qui est vraiment une dimension prégnante dans ce que je fais, et ça c'est un sujet central pour préparer l'avenir.
Je suis très contente de pouvoir apporter ma pierre à cet édifice-là.

En conclusion, il y a beaucoup de sujets et de politiques publiques qui ont un impact, voire une traduction concrète dans l'immobilier de l'État.
Travailler à la DIE, c'est être au cœur de l'écosystème public, en regardant l'envers du décor et en étant au milieu de réseaux très étendus et de sujets très larges.

C'est un point de vue privilégié sur tous ces aspects-là.