Adaptation du parc immobilier de l'État au changement climatique : la DIE lance un groupe de travail inter-administration
Le 25 juillet 2024
+ 4°C cela correspond à la hausse de la température annuelle moyenne attendue dans l'Hexagone d'ici la fin du siècle. Il s'agit de la "trajectoire de référence du réchauffement climatique". Elle correspond à la poursuite des politiques mondiales d'atténuation du changement climatique existantes, sans mesures additionnelles.
+ 4° C : cela signifie également l'augmentation en intensité, en fréquence et en durée des aléas climatiques sur l'ensemble du territoire métropolitain et ultramarin, avec de nombreux territoires qui se trouveront exposés à des phénomènes nouveaux : canicules, feux de forêt, submersions, etc.
Alors que les impacts du changement climatique sont déjà concrets, les actions de décarbonation du parc immobilier de l'État menées ces dernières années commencent à porter leurs fruits : dynamique de rénovation des bâtiments, réduction des consommations énergétiques, transformation des usages...
Désormais, il devient nécessaire d'intégrer dans les stratégies et opérations immobilières l'impact du climat futur sur les infrastructures et leurs qualités d'usages. L'enjeu est stratégique pour assurer notamment la continuité des missions de service public.
L'adaptation au changement climatique est une démarche d'ajustement au climat actuel ou attendu, ainsi qu'à ses conséquences. Pour adopter une approche commune dans l'ensemble des administrations et tendre vers un vers un niveau de résilience le plus efficient possible aux impacts du changement climatique, la DIE a lancé début juillet un groupe de travail inter-administration avec les acteurs des réseaux immobiliers.
Les résultats du groupe de travail seront présentés à la fin du premier semestre 2025.