L'adaptation de l’immobilier de l’État au changement climatique

Le 25 juin 2025

Face au changement climatique, l’État agit. Avec près de 97 millions de m², son parc immobilier est directement exposé aux risques climatiques. Pour assurer la sécurité des usagers, la continuité des services publics et la durabilité de ses bâtiments, l’enjeu de l’adaptation au changement climatique doit être pris en compte par les acteurs de l’immobilier de l’État. Ce dossier présente les grandes lignes de ce chantier, en lien avec le Plan national d’adaptation au changement climatique (PNACC3) lancé en mars 2025. 

Adaptation au changement climatique
 

 

Les éléments de contexte

L'adaptation de l'immobilier de l'État en chiffres

 

 

Le PNACC3 : priorité aux vagues de chaleur

Le troisième plan national d'adaptation au changement climatique fixe 52 mesures pour faire face à un réchauffement de + 4°C de la France à l'horizon 2100. L'une d'elles vise directement le parc immobilier de l'État. 

 

 

Pourquoi agir ? Des sites de l'État de plus en plus exposés

Le changement climatique n’est plus une hypothèse, mais une réalité. D’ici la fin du siècle, la température moyenne en France métropolitaine devrait augmenter de 4°C. Ce bouleversement climatique s’accompagnera d’une intensification des canicules, des inondations, des sécheresses ou encore des incendies de grande ampleur. 

 

 

Or, le parc immobilier de l’État a, dans sa grande majorité, été conçu dans un climat différent, souvent sans prise en compte des conditions extrêmes à venir. 

Ce décalage crée une vulnérabilité croissante : inconfort des usagers, dégradation accélérée des bâtiments, interruption de services, voire mise en danger des occupants. 

Pour un État garant du service public, cette situation impose une action forte et coordonnée. Il s’agit d’évaluer les risques, préserver la qualité d’usage des lieux, et anticiper les conséquences potentielles pour les activités stratégiques, notamment celles des opérateurs d’importance vitale.

 

 

Un chantier lancé par la direction de l'immobilier de l'État

En conformité avec le PNACC, la DIE lance un chantier urgent : limiter la surchauffe estivale en réduisant notre vulnérabilité aux vagues de chaleur.

Pour cela, trois axes de travail sont développés : 

 

 

Cette démarche est prospective, en se projetant dans le climat de demain, transversale et collaborative, puisqu’elle s’appuie sur les compétences des opérateurs pour créer des outils adaptés.

Un groupe de travail inter-administration a été mis en place en juillet 2024 pour piloter cette dynamique collective, favoriser les échanges de bonnes pratiques et produire les premiers livrables dès fin 2025.

 

 

 

Une finalité : un immobilier plus résilient, pour un service public durable

Adapter l’immobilier de l’État, c’est :

  • Assurer la continuité du service public, même en période extrême
  • Préserver la valeur patrimoniale et économique des bâtiments, en évitant les dégradations irréversibles

L’adaptation climatique n’est pas une contrainte, c’est l’opportunité de repenser l’immobilier public pour qu’il soit :