Christine WEISROCK
Sous-directrice
Diplômée de l'IEP de Paris en juin 1983, section « service public », je suis entrée dans l'administration d’État en janvier 1984. Après une carrière de 20 ans à la ville de Paris où j'ai exercé des missions à la fois conceptuelles mais aussi très opérationnelles et quelques années à Bercy, je suis arrivée à la DGFiP en janvier 2010 et j'ai déployé avec une petite équipe, CHORUS ordonnateur et ai préparé le déploiement de SIRHIUS jusqu'en 2016. J'ai rejoint la DIE en janvier 2017.
La DIE : « Quel est votre rôle à la DIE ? »
Christine : Je pilote les deux bureaux de la sous-direction DIE 2 dont l'action est très complémentaire dans le cadre des missions d'asset management qui sont les nôtres. L'un impulse la stratégie immobilière de l’État et accompagne l'ensemble des acteurs en leur donnant les moyens informatiques (RT, OSFI etc), méthodologiques et de formation nécessaires à l'élaboration des stratégies immobilières des services centraux, déconcentrés et des opérateurs. L'autre accompagne des projets immobiliers emblématiques ou importants et instruit les dossiers de labellisation soumis à la CNIP. En tant qu'expert, il accompagne la réalisation des projets, en particulier ceux afférents à la rénovation des cités administratives
La DIE : « Quel grand projet auquel vous avez contribué vous laisse un souvenir marquant ? »
Christine : Lorsque je suis arrivée à la Direction de l’immobilier de l’Etat, j’ai eu à concrétiser avec mes équipes l'accompagnement à la réalisation des SDIR, des SPSI d'administration centrale et des SPSI de près de 500 opérateurs. Il faut déployer des talents pour convaincre qu'un SPSI n'est pas un devoir scolaire mais un moyen, que l'immobilier est au service des stratégies métiers et de politiques publiques, au meilleur coût et à la meilleure qualité pour les occupants et par conséquent pour l'Etat. J'ai également impulsé, avec le bureau DIE 2A, le déploiement de l'OSFI qui est devenu aujourd'hui une réalité.
Côté expertise, l'accompagnement de deux acquisitions très importantes et de projets emblématiques (projet de site unique du renseignement intérieur, projet de campus recherche au Val de Grâce...) constituent de vraies aventures que nous partageons avec nos autres collègues ministériels avec lesquels nous constituons des équipes projet soudées autour d'objectifs communs importants pour notre pays (la sécurité, la recherche).
Enfin, j'impulse au côté du directeur et avec ma collègue, Agnès Teyssier d'Orfeuil, le groupe de travail sur l'immobilier de demain qui réunit des personnalités venant de multiples horizons, ce qui est très enrichissant.
La DIE : « Votre talent insoupçonné, votre passion, une expérience de vie insolite ? »
Christine : J’ai de multiples passions que je partage toutes avec mon mari, parmi lesquelles je peux citer la conduite automobile sportive, le tir au pistolet, la marche à pied, la natation. Mais je ne serais pas heureuse si je ne pouvais lire une ou deux œuvres littéraires par semaine. J'ai une vraie passion pour Proust, Primo Levi, Malaparte, John Fante, Roberto Bolano, Nicolas Amaniti, Joyce Carol Oates, Philippe Roth, Fromentin, Huguenin, Balzac etc. Relire pendant la période de confinement « Splendeurs et misères des courtisanes » après « Les illusions perdues » m'a ainsi permis de voir le palais de justice (qui concerne l'un des projets que nous suivons) d'une autre manière. Et pour finir, je ne conçois pas de lire sans déguster, de temps en temps, un bon vin de Bourgogne (le vin de Beaune les vignes de l'enfant Jésus notamment) en laissant mon regard caresser les vignes au soleil couchant !