Guillaume CALMEJANE
Inspecteur
Après mon baccalauréat j'ai suivi un parcours universitaire en faculté de droit, avec un master 1 en droit public puis un master 2 spécialisé en finances publiques et fiscalité. A l'issue de mes études, j'ai travaillé une année comme contractuel, collaborateur d'élus rattaché au service du cabinet d'une grande collectivité. J'ai ensuite intégré l'école nationale des finances publiques en 2017. La DIE constitue ma première affectation en tant qu’inspecteur, elle ne résulte pas tout à fait d'un hasard, puisque je suis en quelques sortes revenu à mes premiers amours... En effet, malgré une formation initiale accès sur le droit fiscal, je suis revenu à la DIE où j'avais déjà réalisé un stage universitaire dans le cadre de mon master, c'est donc un retour aux sources.
La DIE : « Quel est votre rôle à la DIE ? »
Guillaume : Comme la grande majorité des inspecteurs des finances publiques qui exercent en administration centrale, j'occupe la fonction de rédacteur. Je travaille au sein du bureau DIE 3A, qui est en charge de l’administration des actifs immobiliers et domaniaux, avec une équipe de 19 personnes dont 13 rédacteurs qui ont chacun un portefeuille de missions spécifiques.
Plus particulièrement, je travaille sur les concessions de logement, que l'on appelle plus couramment les logements de fonction. Pour les fonctionnaires des services de l'Etat, les logements de fonctions sont accordés uniquement lorsqu'ils respectent une réglementation dédiée. La DIE est garante de la bonne application de cette réglementation. C'est à ce titre que nous sommes à la fois les interlocuteurs des ministères gestionnaires (qui demandent des logements de fonction) et des services locaux du domaine (qui sont chargés de délivrer et d'attribuer des logements de fonction aux agents bénéficiaires). J'aime ce travail de coopération interministérielle, tout comme mon rôle d'assistance aux services du réseau qui peuvent se heurter à des problèmes très concrets et non prévus par la réglementation.
Outre cette mission principale, je travaille aussi sur des dossiers de longue haleine qui concernent le suivi de la dette domaniale de certains établissements publics. Je m'occupe également dans le cadre de mon portefeuille des dossiers relatifs aux baux de chasse et baux de pêche sur le domaine de l'Etat.
La DIE : « Quel grand projet auquel vous avez contribué vous laisse un souvenir marquant ? »
Guillaume : Je suis en poste depuis moins de deux ans à la DIE, par conséquent je ne peux pas encore parler de l'un de mes dossiers de longue haleine qui aurait abouti et qui m'aurait laissé un souvenir marquant. En revanche, certains dossiers en cours et initiés depuis ma prise de poste m'ont particulièrement animé. En particulier, le renouvellement en cours des arrêtés interministériels relatifs aux concessions de logement résulte d'une démarche longue, de réflexions concertées avec ma hiérarchie, avec à la clé un arbitrage du ministre et un important travail à venir en lien avec l'ensemble des ministères gestionnaires.
Dans une dimension toute autre, mais également importante pour mon début de parcours professionnel, j'ai participé dès ma prise de poste à la rédaction d'une instruction au réseau sur la thématique de l'implantation des ruches sur le domaine de l'Etat. Cela peut prêter à sourire, mais cette instruction avait pour objet d'harmoniser le montant des redevances dont sont redevables les occupants du domaine public, tout en gardant comme fil rouge la nécessité de préserver l'activité apicole. Ce fut un excellent apprentissage de la manière dont on communique avec les services locaux sur un sujet ciblé, ainsi que du rôle d'une administration centrale en matière d'animation du réseau afin d'assurer une cohérence dans l'action des services de la DGFiP.
La DIE : « Votre talent insoupçonné, votre passion, une expérience de vie insolite ? »
Guillaume : Je ne pense pas avoir de talent insoupçonné à révéler ; mes expériences de vie insolites (professionnelles) sont en revanche nombreuses... les situations que je découvre concernant les logements de fonction sont en effet parfois cocasses et inattendues. J'aimerais plutôt parler d'une passion : le sport. On me voit rarement arriver sans mon sac de sport au bureau, je fais souvent de l'urban challenge ou de la course à pied lors de la pause déjeuner, que ce soit avec mes collègues de bureau ou avec ceux d'autres services de Bercy.