Anthony TISSOT

Chargé de mission

Anthony

 

Après un cursus universitaire en philosophie, Anthony s'est orienté vers un Master en administration des entreprises avec une dominante comptabilité et contrôle de gestion. Il a intégré la direction générale des finances publiques en 2010 à l’issue de ses études d’abord au sein d’un poste comptable en charge de collectivités territoriales et ensuite en administration centrale au sein du bureau de la réglementation comptable de l’Etat. Il a ensuite effectué un détachement dans la fonction publique territoriale avant d’arriver à la DIE en septembre 2017.

 

La DIE : « Quel est votre rôle à la DIE ? »

Anthony : Je travaille au sein du bureau DIE-1B – « Financement et inventaire immobilier ». Affecté au secteur « inventaire », je suis en charge, avec mes trois collègues, du recensement et de la modélisation des biens immobiliers dans le module RE-Fx du progiciel Chorus.

Aux liens entre RE-Fx et les autres applications de la DIE, il convient d’ajouter le lien avec le module comptable de Chorus sur lequel je travaille plus particulièrement. Au sein du périmètre des biens recensés, ceux qui sont contrôlés par l’Etat sont valorisés comptablement à son bilan. Pour assurer l’image fidèle du patrimoine dans les comptes de l’Etat, je travaille à la fiabilisation de l’exhaustivité du périmètre et à la correcte valorisation essentiellement dans le cadre des campagnes patrimoniales pour la mise à jour annuelle de la valeur vénale de certains biens.

En animant et en apportant mon soutien aux services locaux du Domaine ou en réalisant à mon niveau des chantiers de fiabilisation, je participe au sein de l’équipe à la mise à jour de l’inventaire constitué de l’ensemble des biens immobiliers dont l’Etat et ses opérateurs sont propriétaires ou occupants. Véritable « carte d’identité immobilière », l’inventaire Chorus est le socle de base en lien avec les autres applications de la DIE pour la mise en œuvre de la politique immobilière de l’Etat.

 

 

La DIE : « Quel grand projet auquel vous avez contribué vous laisse un souvenir marquant ? »

Anthony : Mon arrivée à la DIE a coïncidé avec le changement de la norme comptable n° 6 du Recueil des Normes Comptables de l’Etat au 1er janvier 2018. Cette évolution a conduit à passer d’une logique de valorisation en valeur vénale (avec mise à jour annuelle) à une logique de valorisation au coût historique d’acquisition ou de construction, sauf pour les bureaux et logements.

Ce chantier a été marquant sur plusieurs aspects : tout d’abord, la coopération avec le service de la Fonction Financière et Comptable de l’Etat et avec l’Agence pour l’Informatique Financière de l’Etat pour définir les modalités techniques de bascule des quelques 27 000 biens concernés ; ensuite, la refonte des instructions et des contrôles pour accompagner le réseau des services locaux du Domaine et des Pôles d’évaluation domaniale à la bonne mise en œuvre de ce changement de norme ; enfin, la réflexion sur les opportunités liées à cette réforme et notamment la valorisation de l’information comptable à des fins de gestion immobilière.

Les réflexions sur cette évolution normative se poursuivent pour l’étendre aux bureaux et logements. En homogénéisant les modes de valorisation, l’enjeu est de simplifier les procédures et d’améliorer la lisibilité de l’information dans un objectif de qualité comptable.

 

 

La DIE : « Votre talent insoupçonné, votre passion, une expérience de vie insolite ? »

Anthony : Mon parcours académique et professionnel orienté vers des questions comptables n’a pas réussi à me couper de la philosophie découverte en classe de Terminale et explorée pendant six années à l’université. Pour alimenter ce lien, je me constitue au fil des ans ma bibliothèque idéale composée à ce jour de plus de 1 000 œuvres à disposition pour de futures lectures (ou relectures) au gré de mes envies. A l’image de ma curiosité, cette bibliothèque éclectique permet le rapprochement entre des classiques (comme Platon, Descartes ou Kant) et des philosophes plus contemporains (William James, John Austin ou Nelson Goodman).